Revue de presse

De Côte d'Ivoire à Marcillac, le parcours hors-norme de Fadel Traoré

Par NICOLAS CIMOLINO, publié le mercredi 19 septembre 2018 16:51 - Mis à jour le mercredi 19 septembre 2018 16:51
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La Dépêche du Midi | 11 septembre 2018

 

 

Fadel Traoré est né voici 17 ans en Côte d'Ivoire. Enfant, alors qu'il vivait dans des conditions matérielles et familiales particulièrement difficiles, il parcourait tous les jours 14 kilomètres à pied pour aller à l'école. Une période dont il parle avec émotion et qui le conduira à «prendre le large», en solitaire, à l'âge 14 ans. ll entame alors un périple éprouvant qui lui fera traverser toute une partie de l'Afrique, avant de se retrouver en France, après un passage par l'Italie. Son errance de deux longues années se termine enfin en Aveyron et plus précisément au foyer d'accueil de Sénergues, où il est hébergé. En compagnie d'une vingtaine d'autres jeunes en difficulté et avec le soutien de ses éducateurs, il entame alors sa reconstruction. Scolarisé en fin d'année en classe de 4e au collège Kervallon, il passe sans problème en 3e à la rentrée suivante, obtenant une brillante mention bien au brevet des collèges en juin dernier. Pendant les récentes vacances d'été, Fadel effectue un stage de 15 jours à la Maison de la presse de Marcillac chez Kiki Treilles, «ma seconde maman», comme il aime à la nommer, tant des liens affectueux se sont tissés entre eux. «J'ai beaucoup appris sur ce travail, dit-il, et j'ai surtout aimé l'accueil qui m'a été réservé et le contact chaleureux avec la clientèle». Quant à Kiki, elle ne tarit pas d'éloges sur la richesse de cette rencontre avec «un garçon formidable et extrêmement gentil» qu'elle a pris sous son aile bienveillante durant ces quelques jours de stage.

Fadel poursuit désormais ses études en seconde générale au lycée Monteil à Rodez. À Marcillac, il a peut-être trouvé sa voie car il aimerait bien s'orienter vers une formation commerciale… mais, comme il porte avec talent les couleurs sportives d'Onet-le-Château, il n'exclut tout de même pas d'atteindre un jour «son rêve le plus fou» : devenir footballeur professionnel !

La Dépêche du Midi

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